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Startups : l'après crise, c'est maintenant !

16 avril 2020 Association
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Alors que nous totalisons en France une 5ème semaine de confinement, avec une partie de l’économie partiellement à l’arrêt, les startups sont elles aussi impactées par cette situation. Après avoir accusé le coup, elles avancent et préparent l'avenir. Nous faisons le point avec Cécile Dauche, Responsable de l’Incubateur MBS Entreprendre, Charlotte Prieur de la Startup La Quincaillerie et Alexandre Gérard Co-fondateur de la startup Bénégo, tous les deux incubés chez MBS.

L'opportunité pour les startups de capitaliser sur leur agilité

Toutes les startups ne sont pas logées à la même enseigne, les secteurs digitaux semblent profiter de cette situation qui s’affranchissent aisément des problématiques de rencontres physiques avec le client et de localisation des parties prenantes. Ainsi, les startups dans le digital dans l’IT, le marketing, la communication... pérennisent leurs activité et certaines d’entre elles, connaissent des pics d’activité et recrutent.

Si vous pensez que nos créateurs d’entreprise en resteront là, c’est mal les connaître. L’écosystème des startups qu’il soit physique ou virtuel a su démontrer son agilité particulière. « Les pépites de la French Tech sont parmi les entreprises à avoir le mieux anticipé l'impact de l'épidémie. Télétravail, ajustement de l'offre, mise en réseaux », relate le journal Les Echos. Ce que constate également, Cécile Dauche, Diplômée MBA et Responsable de l’Incubateur MBS Entreprendre, elle explique « à l’incubateur, même à distance nous continuons à échanger avec les porteurs de projets. C’est une période propice pour prendre le temps de concrétiser ses idées en projets. Et je peux vous dire que chez nos entrepreneurs ça fourmille déjà. »

Un maintien du lien forcément en Visio

Nous avons contacté Charlotte Prieur, diplômée 2016 et entrepreneure qui a ouvert début mars l’agence montpelliéraine de l'agence digitale La Quincaillerie spécialisée dans le web. Elle confie « notre activité repose essentiellement sur du développement web et du webmarketing, nous étions déjà organisés avec nos clients en mode Visio, Slack et appels quotidiens pour le suivi des projets. Finalement cette période d'isolement nous pousse à être encore plus attentifs aux besoins de nos clients pour les aider et les guider dans la réalisation de leur communication digitale ». A La Quincaillerie, Charlotte et son équipe ont même mis en place des consultations gratuites pour guider et accompagner les entreprises à s’y retrouver dans la jungle numérique – prenez votre rendez-vous ici-.

Préparer l’après-crise

Toutefois, les startups qui misent sur une expérience ou une activité nécessitant la rencontre comme dans le secteur de l’évènementiel et du sport accusent un ralentissement. Ralentissement qui ne signifie pas forcément « à l’arrêt », et nos entrepreneurs savent se montrer pragmatiques et optimistes. « On est déjà en train de plancher sur le coup d’après » explique Alexandre Gérard, diplômé 2019 et co-fondateur de Bénégo la 1ère plateforme de France qui simplifie, encourage et valorise l'engagement bénévole dans le sport. « On est en relation quotidienne avec des structures sportives de toutes tailles pour préparer l'après crise. Notre but est de faire en sorte que le Mouvement Sportif puisse se relancer de la plus belle des manières et qu'il puisse retrouver le niveau de dynamisme qu'on lui connaît habituellement. On souhaite être là quand les bénévoles pourront de nouveau s'investir à 100% dans des événements fédérateurs ou dans des projets associatifs » ajoute l’entrepreneur enthousiaste.

Jusqu’à 10 000 € d’aide à la création d’entreprise pour les Alumni MBS

Le gouvernement a annoncé un plan d’urgence de 4 milliards d’Euros pour soutenir les startups françaises (prêts garantis par l’Etat, remboursement accéléré de crédit d’impôt, versement d’aide à l’innovation, etc.). Montpellier Business School et sa Fondation se mobilisent également pour les entrepreneurs de la communauté avec la 12ème édition du prix jeune entreprise innovante. Jusqu’à 10 000 € d’aide à la création d’entreprise. Dans ce contexte, ce prix permettra à un(e) étudiant(e) ou un diplômé(e) de moins de 3 ans de concrétiser son projet d’entreprise. Les critères retenus seront l’impact sociétal et responsable, le caractère innovant du projet et le réalisme financier du projet. En savoir plus.

Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de la crise sur l'écosystème des startups. Quoi qu'il en soit, nos entrepreneurs s'accordent à dire que c'est maintenant ou jamais pour continuer à innover et créer des opportunités pour l'après. Rester attentif au marché, gérer sa trésorerie de manière prudente et développer la mise en relation semblent être les chemins à emprunter.

 

 




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